À l’occasion du Congrès mondial des services publics d’emploi,
organisé à Abidjan sous le thème « Politiques actives d’emploi et enjeux
démographiques : Quels défis pour les acteurs des marchés du travail ? »,
l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC) du
Maroc, dirigée par Imane Belmaati, a marqué une étape décisive dans son
ambition de renforcer une coopération continentale des institutions de
l’emploi. Représentant le Maroc, l’ANAPEC a réaffirmé son engagement au niveau
régional et international, fort de deux mandats consécutifs à la présidence de
l’Association Mondiale des Services Publics d’Emploi (AMSEP).
Lors de son allocution d’ouverture, Imane Belmaati, Directrice
Générale de l’ANAPEC, a souligné l’importance de cette confiance accordée au
Maroc : « Ces deux mandats illustrent non seulement la reconnaissance de nos
pairs, mais aussi le rôle moteur du Maroc en matière d’innovation et de
coopération internationale pour promouvoir des politiques actives d’emploi. »
Sous sa présidence, l’ANAPEC a œuvré à renforcer la résilience des
institutions, à encourager les synergies régionales et à partager les bonnes
pratiques, avec un accent particulier sur le renforcement des capacités en
Afrique.
Dans cette optique, l’ANAPEC, sous la houlette d’Imane Belmaati, a
multiplié les initiatives pour renforcer la coopération Sud-Sud autour d’un
espace africain des services publics
d’emploi (SPE), à Abidjan, des réunions bilatérales intensives ont été tenues
avec les directeurs généraux des SPE de plusieurs pays africains, notamment :
le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Djibouti, la Mauritanie,
la Guinée, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Burkina Faso, la Mauritanie et le
Sénégal, en vue de structurer une
coopération renforcée à travers un espace de dialogue, de partage de bonnes
pratiques et de renforcement des compétences des services publics d’emploi au
niveau continental.
Imane Belmaati a insisté sur la nécessité d’une mobilisation
collective face aux transformations technologiques, démographiques et
géopolitiques qui redessinent les marchés du travail. « L’Afrique, riche de sa
jeunesse, doit être actrice des transitions globales et les orienter selon ses
propres priorités », a-t-elle déclaré, elle a appelé également à un investissement
massif dans la formation, la requalification des compétences et la
modernisation des SPE pour répondre aux défis de l’emploi.
L’ANAPEC, bras opérationnel de cette stratégie, se réinvente pour
devenir un service public d’emploi de nouvelle génération : agile, digital,
inclusif et ancré territorialement, à travers ce congrès, salué comme une
plateforme essentielle pour les synergies internationales.
Ce projet ambitieux, défendu par Imane Belmaati, positionne
l’ANAPEC comme un acteur clé dans le paysage africain de l’emploi, en fédérant
les efforts des institutions africaines, l’Agence aspire à jouer un rôle
centrale pour l’inclusion économique et
le développement durable à l’échelle du continent, le Congrès d’Abidjan restera
ainsi une étape marquante dans la consolidation de cette vision, où le Maroc, à
travers l’ANAPEC, continue de jouer un rôle de pionnier pour une Afrique plus
résiliente et inclusive.