Les
autorités locales de la province de Nouaceur, sous la supervision du
gouverneur, ont lancé une vaste campagne de démolition de dépôts clandestins,
révélant des « données troublantes » liées à l’exploitation de ces structures
par des entités influentes, notamment des parlementaires, des élus, ainsi que
plusieurs établissements bancaires et grandes entreprises nationales et
internationales.
Selon des
sources locales, ces parties ont transformé ces dépôts en espaces de stockage
d’archives et de documents, en l’absence totale de permis légaux et de normes
de sécurité. Cette situation expose leur contenu à des risques en cas
d’incendie ou de fuite d’informations au public, constituant une menace directe
pour les données sensibles.
Cet
incident, qualifié de « scandale » par les observateurs locaux, a suscité une
vive controverse dans la province de Nouaceur, notamment après la révélation de
l’implication d’institutions publiques et de fonds stratégiques dans
l’exploitation de ces dépôts illégaux.
Des sources
bien informées ont confirmé que ces espaces étaient utilisés à des prix
dérisoires, en violation flagrante des lois d’urbanisme, de stockage et de
sécurité. Cela soulève des interrogations sur le rôle des conseils élus et des
autorités de contrôle, qui étaient au courant de l’existence de ces
constructions dans leur juridiction.
Des
observateurs ont également pointé du doigt les graves préjudices causés à
l’économie locale et nationale, que ce soit par l’évasion fiscale, la violation
du code du travail avec l’emploi de main-d’œuvre à des salaires dérisoires, ou
encore les risques environnementaux et les atteintes à la sécurité publique
dues à la possibilité que ces lieux servent au stockage de substances
interdites ou à la préparation d’activités illégales.
Face à ces
développements, des acteurs de la société civile ont exigé l’ouverture
d’enquêtes judiciaires approfondies pour établir les responsabilités,
identifier les intermédiaires et complices impliqués, et les sanctionner
conformément à la loi.
Ils ont
également appelé à tenir pour responsables les dirigeants des institutions
bancaires et industrielles ayant exploité ces dépôts de manière illégale, tout
en insistant sur la nécessité d’une intervention des ministères concernés pour
circonscrire ce phénomène et empêcher sa récurrence à l’avenir.